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The platform Venezuelan Voices in the World (venezuelanvoices.exeter.ac.uk) was created as a hub for projects related to writing about migration and to the effects of migration on the circulation of writing.

Hearing New Voices of Venezuelan Migrant Women: An international students-as-researchers project

Migration has fundamentally changed the way texts from Venezuela circulate around the globe, both in their original language and in translation.

It has afforded access to new networks and connections with potential readers, alongside increased international interest in understanding the country through its literature. But migration has also disrupted connections between writers or reshaped these to predominantly digital connections. In terms of content, too, the multiple effects of migration (on identity, on family relations, on day-to-day life) regularly find expression on the page. The platform Venezuelan Voices in the World (venezuelanvoices.exeter.ac.uk), funded by Global Partnerships at University of Exeter, was created by Dr Katie Brown, Senior Lecturer in Latin American Studies, as a hub for projects related to writing about migration and to the effects of migration on the circulation of writing.

The entire site exists in both Spanish and English, as the idea of the platform is to reach multiple audiences. On the one hand, the site shares texts, interviews and talks for Venezuelan authors, publishers, readers as a contribution to the growing international online literary community. On the other hand, the site shares projects with Anglophone colleagues interested in migration and/or publishing, embedding Venezuela into those conversations. For students, especially those on the ‘Place and Identity in Contemporary Venezuelan Culture’ module, the site helps them to place their studies in context and to contribute their own readings to the discussion.

The site was created as part of the project ‘Hearing New Voices of Venezuelan Migrant Women’, led by Dr Brown and Dr Miguel Vásquez from the Universidad Complutense de Madrid and funded by a European Network Fund grant from University of Exeter. The project involved six students from Exeter and six from the Complutense teaming up to interview six Venezuelan young women. It began life as a way to encourage the students to engage with the real people and lived experiences behind the literature they study, and the individual circumstances hidden in the statistics we see about migration. The research team also hoped that students would bring a fresh perspective to the interviews. Brown says, “We were thrilled to see how the students and interviewees bonded, leading to incredibly frank discussions”. The project focused on women, as their voices are still not represented as often as those of men in the literary field, and covered migration to different parts of the world: the US, Europe and other Latin American countries. Five of our participants had published at least one collection of poetry: Enza García Arreaza, Oriette D’Angelo, Cristina Gutiérrez Leal, Diana Moncada, and Camila Ríos Armas. The sixth participant, Orianna Camejo, was chosen as she has established her own publishing house, Lecturas de arraigo, in Madrid, and would inspire students aiming for a career in publishing.

While the academic leads discussed the interviewees and their work with the students, they were given free reign to ask their own questions. The result is an extremely rich series of conversations, shaped by the students’ interests in human rights, gender, education and linguistics, as well as the core research questions of poetics, publishing and migration. Some of the key themes emerging from these conversations include the differences in the publishing markets between Venezuela and outside; the importance of networks (and what it means to lose them); changes in the use of language, the influence of a new language and the possibilities for experimentation; and gender inequalities and gender violence.

The students developed multiple skills in the project. One student reported: “I have learnt to work entirely remotely, and cross-continentally, and mostly in a second language! I have gained confidence in my Spanish, my interviewing skills and translation, while deepening my knowledge of Venezuela, publishing services, poetry and the ‘female voice’ in the world of literature.”

The project has been presented at talks in Exeter, Madrid, Lund (Sweden), London and as part of the online seminar series Repensando Venezuela. Some of these interviews will soon be published in Papel literario, a national literary supplement in Venezuela, a testament to the efforts of the student-researchers.

 

Les nouvelles voix des femmes migrantes vénézuéliennes: Un projet international d’étudiants-chercheurs

La migration a fondamentalement changé la façon dont les textes du Venezuela sont diffusés dans le monde, tant dans leur langue d'origine qu’en traduction. La migration crée de nouveaux réseaux entre écrivains et leur permet de connexions avec de nouveaux lecteurs ; elle accroît aussi un intérêt international dans la littérature et permet ainsi une meilleure appréhension du pays. Mais la migration perturbe les liens entre les écrivains, ou bien les refaçonne en liens essentiellement numériques. Pour ce qui est du contenu des textes, les écrivains s’expriment régulièrement sur les effets de la migration en ce qui concerne l’identité, les relations familiales, et la vie quotidienne. Le site web « Venezuelan Voices in the World » [« Les voix vénézuéliennes dans le monde »] (venezuelanvoices.exeter.ac.uk), financée par les fonds de l’Université d’Exeter « Global Partnerships », a été créée par la chercheuse Katie Brown, maître de conférences en études latino-américaines, pour servir de plateforme aux projets liés aussi bien à l'écriture sur la migration qu’aux effets de la migration sur la diffusion des écrits vénézuéliens.

L’ensemble du site existe à la fois en espagnol et en anglais, l’idée de la plateforme étant de toucher des publics multiples. D’une part, le site partage des textes, des entretiens et des discussions avec des auteurs, éditeurs et lecteurs vénézuéliens, afin de contribuer à la communauté littéraire vénézuélienne internationale en ligne, qui est en pleine expansion ; d’autre part, le site partage des projets avec des collègues anglophones intéressés par la migration et/ou l'édition, en ancrant le Venezuela dans ces conversations numériques. Pour les étudiants, en particulier ceux qui suivent le module du programme « Place and Identity in Contemporary Venezuelan Culture » [« Place et identité dans la culture vénézuélienne contemporaine »], le site les aide à contextualiser leurs études et à apporter leurs propres lectures à la discussion.

Le site a été créé dans le cadre du projet « Hearing New Voices of Venezuelan Migrant Women », dirigé par les chercheurs Katie Brown et Miguel Vásquez (Universidad Complutense de Madrid) et financé par les fonds de l’Université d’Exeter, le « European Network Fund ». Dans le cadre de ce projet, six étudiants de l’Université d’Exeter et six autres de l’Université Complutense ont fait équipe pour interviewer six jeunes femmes écrivaines vénézuéliennes. Au départ, il s’agissait d’encourager les étudiants à vraiment s'intéresser aux personnes réelles et aux expériences vécues qui se cachent derrière la littérature qu’ils étudient, ainsi qu’aux circonstances individuelles dissimulées dans les statistiques que nous voyons sur la migration. L’équipe de recherche espérait également que les étudiants apporteraient une perspective originale aux entretiens. La chercheuse Katie Brown déclare : « Nous étions ravis de voir le rapprochement entre les étudiants et les femmes interrogées, ce qui a donné lieu à des discussions incroyablement franches ». Le projet s’est concentré sur les femmes, car leurs voix ne sont pas toujours représentées aussi souvent que celles des hommes dans le domaine littéraire. Ce projet intègre également la migration vers différentes parties du monde : les États-Unis, l’Europe et d’autres pays d’Amérique latine. Cinq des participants avaient publié au moins un recueil de poésie : Enza García Arreaza, Oriette D'Angelo, Cristina Gutiérrez Leal, Diana Moncada et Camila Ríos Armas. La sixième participante, Orianna Camejo, a été choisie parce qu'elle a créé sa propre maison d'édition, Lecturas de arraigo, à Madrid, et qu'elle pourrait inspirer les étudiants qui visent une carrière dans l’édition.

Les responsables académiques introduisaient les écrivaines et leurs œuvres aux étudiants, qui étaient libres de poser leurs propres questions. Les entretiens résultent en une série de conversations extrêmement riches, façonnées par les intérêts des étudiants pour les droits de l’homme, le genre, l’éducation et la linguistique, ainsi que par les questions centrales de la recherche : la poétique, l’édition et la migration. De ces conversations sont ressortis des thèmes clés tels les différences entre les marchés d’édition au Venezuela et à l'étranger, l’importance des réseaux (et ce que signifierait leur disparition), les changements dans l’utilisation de la langue, l’influence d’une nouvelle langue et les possibilités d’expérimentation, ainsi que les inégalités entre les sexes et enfin la violence sexiste.

Les étudiants ont développé plusieurs compétences dans le cadre du projet. Un étudiant a déclaré : « J'ai appris à travailler entièrement à distance, entre plusieurs continents, et principalement dans une deuxième langue ! J’ai amélioré mon espagnol, pris confiance en mes capacités de mener des entretiens et affiné mes compétences en traduction, tout en approfondissant mes connaissances sur le Venezuela, les services d’édition, la poésie et la ‘voix féminine’ dans le monde de la littérature. »

Le projet a été présenté lors de conférences à Exeter, Madrid, Lund (en Suède), Londres et dans le cadre de la série de séminaires en ligne Repensando Venezuela. Preuve des efforts des étudiants-chercheurs, certains de ces entretiens seront bientôt publiés dans Papel literario, un supplément littéraire national au Venezuela.

Traduit par Ella Rickard, étudiante en MA Translation Studies à l’Université d’Exeter. 

Translated by Ella Rickard, MA Translation student at the University of Exeter.

 

Hören Sie die neuen Stimmen der venezolanischen Migrantenfrauen: Ein internationales Studierende-als-Forscher*innen Projekt

Migration änderte grundlegend die Art, auf die Texte aus Venezuela um die Welt kursieren, in ihrer ursprünglichen Sprache und durch Übersetzung. Sie gewährte sowohl Zugang zu neuen Netzwerken und Bindungen mit potenziellen Lesern als auch erhöhtes internationales Interesse an dem Verständnis des Lands durch seine Literatur. Aber Migration unterbrach auch Bindungen zwischen Autor*innen, oder veränderte sie als vorherrschend digitale Bindungen. Auch inhaltlich finden die vielfältigen Wirkungen der Migration (auf Identität, auf Familienbeziehungen, auf das Alltagsleben) regelmäßig Ausdruck auf der Seite. Die Webseite Venezolanische Stimme in der Welt (Venezuelan Voices in the World, venezualanvoices.exeter.ac.uk), die von Globale Partnerschaften an der Universität Exeter finanziert wurde, wurde von Dr. Katie Brown, Dozentin für Lateinamerikanistik, als ein Zentrum für Projekte geschafft, die mit Schriften um Migration und die Wirkungen der Migration bei dem Kursieren der Schriften arbeiten.

Die ganze Seite existiert in spanisch und englisch, weil das Ziel der Plattform ist, mehrere Leserkreise anzusprechen. Auf der einen Seite teilt die Seite Texte, Gespräche und Vorträge von venezolanische Autor*innen, Verleger*innen, Leser*innen als ein Beitrag zu der wachsenden internationalen online literarischen Gemeinschaft. Auf der anderen Seite teilt die Seite Projekte mit englischsprachigen Kollegen, die an Migration und/oder Verlagswese interessiert sind, um Venezuela in diese Gespräche mit einzubinden. Für Studierende, besonders die, die der Kurz 'Ort und Identität in zeitgenössische venezolanische Kultur' belegen, hilft die Seite, ihre Studien in Kontext zu stellen und ihr eigenes Verständnis zu der Diskussion beizutragen.

Die Seite wurde als Teil des Projekts 'Hören Sie die neuen Stimmen der venezolanischen Migrantenfrauen' kreiert, welches von Dr. Brown und Dr. Miguel Vásquez von der Universidad Complutense de Madrid geleitet wurde, und von einer Europäischen Netzwerkfondssubvention finanziert wurde. Das Projekt beteiligte sechs Studierende aus Exeter und sechs aus der Complutense, die zusammenarbeiteten, um sechs venezolanischen jungen Frauen Fragen zu stellen. Es fing an als eine Art Projekt, welches Studierende dazu ermutigen wollte, sich mit echten Leuten und deren Erfahrungen hinter der studierten Literatur zu engagieren, und mit den individuellen Umständen, die hinter Statistiken um Migration versteckt werden. Das Forschungsteam hoffte auch, dass die Studierenden eine neue Perspektive in die Gespräche bringen würden. Brown sagt: "Wir haben uns riesig gefreut zu sehen, wie die Studierenden und Interviewten sich gut verstanden haben. Es hat zu unglaublich freimütigen Diskussionen geführt." Das Projekt konzentriert sich auf Frauen, weil ihre Stimmen noch nicht so oft wie die von Männern im literarischen Feld repräsentiert sind, und deckt Migration in anderen Teilen der Welt ab: den USA, Europa und anderen lateinamerikanischen Länder. Fünf der Teilnehmerinnen hatte mindestens eine Gedichtsammlung veröffentlicht: Enza García Arreaza, Oriette D'Angelo, Cristina Gutiérrez Leal, Diana Moncada, und Camila Ríos Armas. Die sechste Teilnehmerin, Orianna Camejo, wurde gewählt, weil sie ihr eigenes Verlagshaus in Madrid, Lecturas de arraigo, etablierte, und würde Studierenden inspirieren, die nach einer Karriere in Verlagswesen streben.

Während die akademischen Leiter die Interviewten und ihre Arbeit mit der Studierenden diskutierten, wurde den Studierenden die Freiheit gegeben, ihre eigenen Fragen zu stellen. Das Resultat ist eine äußerst reiche Gesprächsreihe, die sowohl von den Interessen der Studierenden an Menschenrechten, Geschlecht, Bildung und Linguistik als auch durch Kernforschungsfragen von Poetik, Verlagswesen und Migration geprägt wird. Manche der Kernthemen, die durch diese Gesprächen entstanden, thematisieren die Unterschiede der Verlagsmärkte zwischen Venezuela und im Ausland; die Wichtigkeit der Netzwerke und was es bedeutet, ein Netzwerk zu verlieren; Änderungen im Sprachgebrach, der Einfluss einer neuen Sprache und sprachliche Experimentiermöglichkeiten; und Geschlechterungleichheiten und geschlechtsspezifische Gewalt.

Die Studierenden entwickelten viele Fähigkeiten durch dieses Projekt. Ein Studierende berichtet: "Ich habe gelernt, total fern, transkontinental, und meistens in einer Zweitsprache zu arbeiten! Ich habe mehr Selbstvertrauen zu meiner spanischen Sprachfähigkeit, meinen Gesprächsfähigkeiten und Übersetzungen bekommen, während ich meine Kenntnis von Venezuela, Verlagswesen, Dichtung und der 'weiblichen Stimme' in der Welt der Literatur vertiefen konnte."

Das Projekt wurde bei Vorträgen in Exeter, Madrid, Lund (Schweden), London, und als Teil der Online-Seminarreihe Repensando Venezuela vorgestellt. Manche von diesen Gesprächen werden bald in Papel literario, einer nationalen Literaturbeilage in Venezuela, veröffentlicht, ein Beweis für die Anstrengungen der Studierende-als-Forscher*innen.

Translated by Rob Eveleigh, MA Translation student at the University of Exeter.

 

Escuchando nuevas voces de migrantes venezolanas: un proyecto internacional de ‘estudiantes como investigadores’

La migración ha cambiado de forma fundamental la manera en la que los textos venezolanos circulan alrededor del mundo, tanto en su lengua original como en su traducción. Ha brindado acceso a nuevas redes y conexiones con lectores potenciales, junto con un mayor interés internacional por entender el país a través de su literatura. Pero, la migración también ha interrumpido las conexiones entre escritores, o ha cambiado estas conexiones para que hacerlas principalmente digitales. En cuanto al contenido, también; los efectos múltiples de la migración (sobre la identidad, las relaciones familiares, la vida cotidiana) encuentran regularmente su expresión sobre la página. La plataforma ‘Voces venezolanos en el mundo’ fundada por Global Partnerships de la Universidad de Exeter, fue creada por Dr. Katie Brown, profesora titular de Estudios de América Latina, como un núcleo para proyectos relacionados con la escritura sobre la migración y con los efectos de la migración en la circulación de la escritura.

La página web existe tanto en español como en inglés, porque la idea de la plataforma es llegar a varios públicos. Por un lado, la página comparte textos, entrevistas y charlas para los escritores, editores y lectores venezolanos, como una contribución a la comunidad internacional literaria virtual que va creciendo. Por el otro lado, la página comparte proyectos con colegas anglófonos que tienen interés en la migración y/o la publicación, incorporando a Venezuela en estas conversaciones. Para los estudiantes, sobre todo los del módulo ‘Lugar e identidad en la cultura venezolana contemporánea’, la página los ayuda a situar a sus estudios en contexto y contribuir sus propias interpretaciones a la discusión.

La página web fue creada como parte del proyecto ‘Escuchando nuevas voces de migrantes venezolanas’, dirigido por Dr. Brown y Dr. Miguel Vásquez de la Universidad Complutense de Madrid y financiada por una subvención del European Network Fund de la Universidad de Exeter. El proyecto involucraba a seis estudiantes de Exeter y seis de Complutense, trabajando juntos para entrevistar a seis mujeres jóvenes venezolanas. Se inició como una manera de fomentar a los estudiantes a interactuar con las personas reales y las experiencias vividas atrás de la literatura que estudian, y las circunstancias individuales ocultos en las estadísticas que se ve sobre la migración. El equipo de investigación también esperaba que los estudiantes aportaran una perspectiva original a las entrevistas. Brown dice << estábamos muy ilusionados de ver como los estudiantes y las entrevistadas se unieron, dando lugar a discusiones extremadamente francas. >> El proyecto se centró en las mujeres, porque sus voces aún no están representadas con la misma frecuencia que los hombres en el ámbito literario, y cubriría a la migración a diferentes partes del mundo: Estados Unidos Europa y otros países de América Latina. Cinco de nuestros participantes había publicado por lo menos una colección de poesía: Enza García Arreaza, Oriette D’Angelo, Cristina Gutiérrez Leal, Diana Moncada, and Camila Ríos Armas. La sexta participante, Orianna Camejo, fue elegida porque ha establecido su propia casa editorial, Lecturas de arriado, en Madrid, e inspiraría a los estudiantes que aspirando por una carrera editorial.

Mientras los guías académicos discutieron las obras de las entrevistadas con los estudiantes, ellos tenían vía libre para hacer sus propias preguntas. El resultado es una serie de conversaciones excepcionalmente fértiles, formadas por el interés que tienen los estudiantes sobre los derechos humanos, el género, la educación y la lingüística, así como las preguntas centrales de la investigación sobre las poéticas, el editorial y la migración. Algunas de los temas principales que surgieron de estas conversaciones incluyeron las diferencias entre los mercados editoriales entre Venezuela y el extranjero; la importancia de las redes (y que significa perderlas); cambios en el uso de lenguaje, la influencia de un lenguaje nuevo y las posibilidades por experimentación; y la desigualdad de género y la violencia de género.

Los estudiantes desarrollaron varias competencias a través del proyecto. Un estudiante informó << He aprendido a trabajar de forma totalmente remota, entre continentes y, sobre todo, ¡en un segundo idioma! He ganado confianza en mi español, mis habilidades de hacer entrevistas y traducciónes, mientras profundizo mi conocimiento de Venezuela, las editoriales, la poesía y la «voz femenina» en el mundo de la literatura. >>

El proyecto se ha presentado en charlas en Exeter, Madrid, Lund (Suecia), Londres y como parte de la serie seminaria online Repensando Venezuela. Algunas de estas entrevistas estarían publicadas en breve en Papel literario, un suplemento literario nacional en Venezuela, un testamento de los esfuerzos de los ‘estudiantes-investigadores’.

Translated by Amy Watts, MA Translation student at the University of Exeter.

Date: 4 July 2022